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En s’attaquant au prix de la 4G, Free cristallise autant de réactions de la part des concurrents que de la part des politiques. Aussi, l'opérateur a créé le buzz pour son offre éclipsant ses concurrents.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, n’a pas manqué de réagir à cette nouvelle en dénonçant sur le même réseau social que les excès low-cost mènent toujours plus de destruction d'emplois. En effet, pour le ministre, une stratégie low-cost conduit nécessairement à un sous investissement dans les infrastructures, à une dégradation du service rendu et à des destructions d'emplois.

Xavier Niel s’est fendu d’un bilan plutôt positif. Free Mobile emploierait près de 5000 personnes tandis que le secteur des télécoms comptait au total 10 000 emplois supplémentaires en 2012 par rapport à 2009.

De plus, la nouvelle annonce de Free a été sévèrement critiquée par ses concurrents, qui ont notamment souligné la faiblesse de son réseau existant qui ne comprend aujourd'hui que 700 antennes. En effet, Orange, SFR et Bouygues Telecom comptaient regagner de la valeur avec cette nouvelle technologie en la vendant plus chère que leurs offres 3G.

Ainsi,  la concurrence n'a pas tardé à répondre. La filiale de Bouygues Telecom va également bientôt proposer une offre 4G en couvrant 63% de la population avec 5600 sites. De même, Orange a annoncé  qu’elle va couvrir 50% avec 4000 antennes.

En cconclusion, Free a de nouveau amené la concurrence sur son terrain, obligeant ses concurrents à démontrer à leurs clients que leur "vraie 4G" mérite un prix supérieur à la 3G et à la "fausse 4G de Free".