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King Digital Entertainment, qui a trouvé le chemin du succès grâce au jeu en ligne, Candy Crush, a annoncé son intention d'entrer à la Bourse de New York. Mettons le point sur l’évolution de cette société au profil de startup mais qui dégage déjà de solides bénéfices.

En effet, King Digital Entertainment vise à lever jusqu'à 500  M$ pour son introduction en bourse à New York, pour une valorisation de 5 Mrds $. Ce sont les banques JPMorgan, Credit Suisse, et Barclays qui s'occuperont de cette opération. 

Créée en 2003, les revenus de la société ont stagné autour de 60 M$ jusqu’en 2011 avant de monter à 164 M$ en 2012, année de lancement de Candy Crush. Les revenus vont s’envoler l’an dernier celle du « Cygne noir », quand le jeu a connu un succès planétaire. Ainsi, en 2013, King a généré 1,88 Mrds $ de chiffre d’affaires et a dégagé un bénéfice net de 567,6 M$. Aussi, King qui employait 144 personnes à fin 2011, compte aujourd’hui 665 collaborateurs.

Ainsi, le grand succès de King est sans doute le jeu Candy Crush Saga, lancé d’abord sur Facebook avant d’être diffusé sur les smartphones et les tablettes. Le jeu réunit 93 millions de joueurs à travers le monde chaque jour et plus d’un milliard de parties sont jouées quotidiennement. Le jeu occupe la première place des téléchargements sur toutes les boutiques d’applications depuis plusieurs mois.

Le modèle de Candy Crush repose sur une source de revenus quasi unique. Il s’agit de la vente d’aides virtuelles pour avancer dans le jeu. L’immense majorité des joueurs n’y a jamais recours. Toutefois, les 4 % les plus passionnés du jeu soit 12 millions de personnes n’hésitent pas à recourir à des aides dont la plupart ne coûtent que 1$.

Enfin, l’introduction en Bourse de King devrait être la plus importante pour un éditeur de jeux vidéo depuis celle, en décembre 2011, de Zynga,  le créateur de FarmVille et autres passe-temps sur Facebook.