Facebook neutralise WhatsApp pour 19 Mrds $
2014-02-20 | Amérique
L’application de la messagerie instantanée, Whatssap, appartient désormais au réseau social, Facebook pour un montant de 19 Mrds $. Il s'agit de la plus grosse acquisition de l'histoire de Facebook qui évite ainsi l'émergence d'un concurrent potentiel tout en accélérant son développement dans le mobile.
En effet, le réseau social, Facebook, a acheté l'application de messagerie instantanée pour smartphones WhatsApp pour environ 19 Mrds $. Sur ce total, 4 Mrds $ seront versés en numéraire et les 12 milliards restants en actions Facebook. Les 3 milliards restant seront des primes en actions Facebook versées aux fondateurs et aux salariés de WhatsApp sur les quatre années suivant le bouclage de l’opération, prévu cette année.
Par ailleurs, le patron et fondateur de WhatsApp, Jan Koum, va également obtenir un siège au conseil d'administration du réseau social. Si l’opération échoue, WhatsApp touchera 2 Mrds $ d’indemnités.
Rappelons que WhatsApp est une startup fondée en 2009 dans la Silicon Valley par deux anciens employés de Yahoo, Brian Acton et Jan Koum. Elle tient son nom d'un jeu de mots sur l'expression anglaise "What's up?".
Cinq ans après son lancement, WhatsApp a séduit près d'un demi-milliard d'utilisateurs dans le monde soir 450 millions d'utilisateurs mensuels. 70% des utilisateurs sont actifs quotidiennement et plus d'un million de personnes ouvrent un compte chaque jour. Quelque 19 milliards de messages sont envoyés chaque jour, et 34 milliards reçus.
En conclusion, Facebook, vise à travers cette acquisition, de neutraliser tout d'abord un concurrent potentiel comme l'avait fait Google avec Youtube. En effet, WhatsApp avait l'avantage de mieux connaître ses utilisateurs (inscrits grâce au numéro de téléphone) tout en étant intégré intuitivement avec les smartphones. Ensuite, Facebook accélère son développement dans le mobile. Cette thématique est chère aux investisseurs qui scrutent la part des revenus de Facebook, en provenance du mobile. En effet, les tablettes et les smartphones sont jugés comme étant l'avenir et non sur la monétisation du service.