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La France s’engage dans le capital humain au Maroc

2014-02-21 | France

Charles Fries, vient de détailler dans une tribune, les déclarations du SG du ministère des Affaires étrangères français. Ainsi, la France s’engage dans la promotion de l’enseignement supérieur au Maroc, à travers plusieurs leviers, dont celui de la facilitation de la mobilité.

En effet, l’ambassadeur de la France au Maroc, vient de publier une tribune consacrée au renforcement de la mobilité des étudiants entre le Maroc et la France. Ainsi, 32 000 étudiants marocains sont déjà présents en France, ce qui constitue le plus important contingent étranger. De même, la tendance est la hausse avec 9000 nouveaux arrivants en 2013 sur 16 000 étudiants qui ont retiré le dossier à l’espace Campus France.

Pour renforcer cette dynamique et stimuler le développement du capital humain au Maroc, la France a prévu quatre principaux leviers :

- La mise en place d’universités et d’écoles françaises au Maroc pour les étudiants marocains et africains qui ne peuvent ou ne veulent pas venir étudier en France.

- La communication des opportunités de possibilité d’étudier en France en dehors de l’axe Casa-Rabat. Ainsi, Campus France installera une antenne à Marrakech et fera des tournées dans des villes comme Guelmim ou Tiznit.

- L’offre de bourses françaises pour un montant annuelle de 2 millions d’euros. 400 étudiants en bénéficieraient en plus de 120 dooctorants.

- La facilitation d’octroi de visas avec des durées de validité de plus en plus étendues. De même, les diplômés récents d’établissements français, auront des visas Schengen supérieurs à un an. Cette mesure, est censée faciliter la circulation des diplômés récents qui sont souvent tiraillés entre les entretiens d’embauche en France et le désir de revenir au Maroc.

Rappelons au passage que cet effort pour l’Enseignement supérieur, s’ajoute au retour du BAC français dans les lycées marocains pour les élèves le souhaitant. Ainsi, la convention signée entre le ministre marocain de l’Education nationale et son homologue marocain, permettra une mise en place d’une assistance française pour la création de classe de BAC français dans plus de 80 lycées marocains.

 

En conclusion, comme le capital humain est une condition indispensable pour le décollage de certains secteurs au Maroc comme l’aéronautique, l’automobile ou l’offshoring, sa mise à niveau est indispensable. Ceci est d’autant important aux yeux de la France, que plusieurs entreprises hexagonales sont présentes dans ces secteurs.