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L’Espagne envisage de maintenir et de renforcer sa position de référence en tant que partenaire commercial important du Maroc. De plus, cette relation économique pourrait rejaillir sur la coopération bilatérale dans divers secteurs.

En effet, plus de 20 000 entreprises espagnoles sont en affaires avec le Maroc soit à travers des échanges commerciaux ou par le biais d’investissements a avancé Gonzalo de Beniton, secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères au journal le Matin. En 2012 et 2013, l’Espagne a été le premier partenaire du Maroc avec un volume d’échanges autour de 10 Mrds €.

De plus, il demeure d’énormes potentialités sur lesquelles les deux pays peuvent capitaliser. En effet, l’Espagne compte des entreprises de pointe au niveau international dans plusieurs secteurs qui pourraient contribuer au développement du Maroc. Aussi, il est nécessaire de redoubler d’efforts et de créativité pour faire émerger ces synergies. Les secteurs qui offrent des opportunités pour un bénéfice mutuel sont nombreux à savoir l’agro-industrie, l’énergie, les infrastructures de transport, le textile, l’automobile, l’eau et l’assainissement.  De même, ce potentiel bénéficiera du renforcement du cadre juridique qui lie le Maroc avec l’Union européenne ainsi que l’ajustement de la réglementation pour accroitre la sécurité juridique des investisseurs. Au passage, rappelons que plusieurs investisseurs espagnols, citent la peur de l’insécurité juridique comme principal frein.

Par ailleurs, l’Espagne et le Maroc sont appelés à promouvoir davantage des activités de coopération triangulaire en direction de l’Afrique subsaharienne dans les domaines politiques et économiques. En effet, l’accroissement du commerce intra-africain offre de véritables relais de croissance. A titre d’exemple, le succès de l’intégration européenne a soutenu l’intégration régionale dans différents parties de l’Afrique et en Amérique latine.

Par ailleurs, G. de Benito a signalé que l’Accord de pêche UE-Maroc est important pour les relations UE-Maroc et mutuellement avantageux. Enfin, sur le dossier qui fâche en lien avec l’exportation par le Maroc de certains produits sur le marché communautaire particulièrement les produits agricoles, M. De Benito a affirmé qu’il est autant de l’intérêt du Maroc que de celui de l’UE que les quotas commerciaux soient réglés d’une façon adéquate et que les conditions phytosanitaires dudit commerce soient harmonisées.