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Microsoft hésite sur l'usage de Nokia?

2014-07-18 | Etats-Unis

Le groupe informatique américain, Microsoft, a annoncé le plus gros plan social de son histoire en supprimant 14% de ses effectifs mondiaux. L’objectif est de trouver un marché pour Windows Phone. Toutefois, cet objectif est recherché sans les salariés de Nokia qui constituent le gros des départs programmés. En particulier, cette séparation rapide pose des questions sur l'usage de Nokia par Microsoft.

En effet, le géant de l'informatique Microsoft  va supprimer 18 000 emplois d'ici à un an, soit 14 % de ses effectifs mondiaux. Pour rappel, les plus grosses réductions de postes du géant des logiciels remontaient jusqu'ici à 2009, où il avait annoncé 5800 départs. Cette restructuration est liée en grande partie à l'intégration du fabricant de téléphones portables Nokia que Microsoft vient de racheter. Ainsi, le plan de licenciement touche principalement la filiale Nokia, avec 12 500 emplois supprimés dans cette branche ainsi que la fermeture de l'usine de Komaron en Hongrie.

Par ailleurs, la restructuration va se traduire par des charges avant impôts de 1,1 Mrds à 1,6 Mrds $, qui seront étalées sur les quatre prochains trimestres. La plus grosse partie des coupes doit intervenir dans les six premiers mois.

En conclusion, le groupe veut se concentrer sur "la constitution d'un marché pour Windows Phone" dans le cadre de sa stratégie Tout Mobile, Tout Cloud. En effet, le système d'exploitation mobile de Microsoft compte rattraper le retard pris sur les rivaux Android de Google et iOS d'Apple. Toutefois, la stratégie de Microsoft sur ce créneau semble manquer de visibilité car la firme américaine ne semble pas trop compter sur les mobiles Nokia. Du moins, malgré l’acquisition de la division mobiles Nokia, Microsoft hésite toujours à coupler la production à large échelle de produits et de logiciels. Aussi, l’orientation marquée sur le marché des professionnels, semble aussi aller dans le sens contraire du développement des Nokia. Probablement, le nouveau PDG veut faire doucement marche arrière dans cette acquisition de Nokia, actée par son prédécesseur.