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Edito: les arbitres comme un symbole

2021-06-12 | Maroc

Les polémiques récentes au sujet des arbitres de la Botola, est pleine d’enseignements qui dépassent le simple cadre du football notamment dans les domaines de la médiation et de la surveillance ainsi que de la gouvernance. En effet, dans le meilleur des mondes, les arbitres sont un symbole de la justice, de la muraille de Chine, de la sanction optimale et de la libre concurrence.

En particulier, les arbitres sont des juges du football, chargés de faire appliquer les différentes lois du jeu. Surtout, contrairement à la justice ordinaire, il n’existe pas d’appel dans le football car un match perdu à cause d’injustice arbitrale est très rarement rejoué. Ainsi, les arbitres doivent être bien formés et entraînés avec un bâton illustré par la sanction optimale en cas d’erreurs.

Cette sanction optimale doit avoir selon la théorie économique, une espérance moyenne supérieure à l’utilité moyenne des erreurs. Ceci doit ainsi passer par des amendes financières proportionnelles aux revenus des arbitres. De même, les stages de formation doivent être priviligiés à la rétrogradation dans les divisions inférieures.

De même, la muraille de Chine doit autant exister chez les arbitres qui doivent faire fi de leurs préférences envers certains clubs lors de leur arbitrage que chez les responsables de l’arbitrage qui sont quasiment tous des supporters d’équipes de football. Cette muraille est aussi nécessaire pour la libre concurrence car les clubs qui ne sont pas représentés dans les instances, doivent avoir autant de chance que ceux qui ont des membres influents.

In fine, les arbitres sont un symbole car les exigences de la justice, de la muraille de Chine, de la sanction optimale et de la libre concurrence, sont aussi présentes dans d’autres domaines comme le marché des capitaux, les services, les télécommunications ou les affaires.