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Un observateur étranger de la politique français pourrait se poser des questions sur les motivations politiques des écologistes en France. Ceci est d'autant plus vrai qu'Europe Écologie pèse sur les décisions stratégiques du pays à travers leur alliance avec le PS.

En effet, les écologistes sont contre l'exploitation du gaz de schiste. Dans le même sillage, ils s'opposent aux recherches qui pourraient mener vers de nouvelles techniques d'exploration sans menace pour la nappe phréatique. Enfin, les écologistes sont opposés à l'énergie nucléaire qui a pourtant satisfait jusqu'à 70% des besoins énergétiques français sans incident majeur. Ces différentes positions alourdissent clairement les coûts des industriels français, en absence de plan alternatif crédible.

En matière d'infrastructures, la même énergie politique est utilisée pour s'opposer aux nouveaux aéroports ou tracés de TGV.

Sur le volet des mœurs, les écologistes surfent aussi entre les extrêmes, plaidant pour la légalisation du cannabis et le mariage gay tout en étant opposés à la prostitution.

Enfin, sur le volet sociétal, les écolos ont fait des Roms des « martyrs » alors que n'importe quel visiteur en France, constate de visu le ras de bol de la population par rapport à la mendicité, le vol à la tire et le squat des espaces publics.

En conclusion, les écologistes français semblent avoir choisi une ligne politique plus proche de celles des anarchistes ou des communistes optimistes que de celles de l’Ecologie politique. Un tel choix pourrait probablement s’expliquer par la nécessité d’allier la participation aux choses publiques au maintien d’une base soucieuse de défendre des idées extrêmes.