Mohamed Amara, le président de l’Association Oujda Arts et du Festival international du Raï, a répondu à une question d'Assabah au sujet de la paternité de cette musique.

Ainsi, Amara a précisé que la polémique est stérile car le Raï est présent autant dans l'Ouest algérien que dans l'Oriental. Aussi, les frontières héritées du colonialisme, ne sont pas forcément celles culturelles. D'ailleurs, pour la demande d'inscription du Raï au patrimoine de l'Unesco, Amara suggère un dossier commun maroco-algérien. 

Concernant, le Festival international du Raï qui a tenu cette semaine, son 11ème édition, Amara s'est félicité de la longévité de l’événement, devenu un passage incontournable pour les chanteurs du Raï. Aussi, le Raï ne tient en moyenne que 60% de la programmation musicale, pour laisser la place à l'ouverture à d'autres chanteurs populaires à Oujda.